Issus d'univers artistiques différents, théâtre, rock, musique électronique, c'est en 2002 que les Dandy-Freaks se lancent dans l'aventure en rassemblant leurs talents et leurs visions dans ce projet electro-rock en dehors des clous.
De cette singulière entente jaillissent trois personnages : Flamenkita, chanteuse à maracas revêtue de couleurs flamboyantes, comme sortie d'un univers acidulé et sexy, John Speed, lead vocal galvanisant le public, en français dans le texte, arrachant de son dijeridoo des feulements hypnotiques en arpentant la scène d'un jeu très physique. Jack Papoo enfin, fin programmateur de rythmes et de sons, et guitariste atypique au jeu oscillant entre blues psychédélique et noise rock.
Beaucoup ne s'y sont pas trompés, en accueillant Dandy-Freaks dans leurs salles de spectacle, leurs antennes radios, leurs studios d'enregistrement, à l'instar de Jean-Pierre Spirli, et récemment de Dominique « Dume » Poutet aka Otisto 23 aux manettes du dernier album, de Didier Wampas venu prêter sa voix le temps d'un morceau ou encore de Loan Liveset (IOT Records) aux arrangements.
La chrysalide Dandy-Freaks devient papillon en produisant quatre albums aux textes humoristiques, ciselés et décalés, associés à des airs métissés, alternant les riffs dub aux morceaux punk, et les hymnes rock aux loops electro. Le groupe a su créer un style singulier, une petite zone musicale autonome qu'on pourrait qualifier de « Barock'n'roll », mariant l'influence de l'esthétique rave et d'un glam-punk à la Cramps.