Echo Minott, de son vrai nom Noel Philipps, est né en 1963 et a grandi dans le quartier Maverley de Kingston, Jamaïque. Il commença à chanter dès son plus jeune âge, apparaissant dans des compétitions entre talents locaux et lors de concerts à l’école. Sa carrière démarra en 1981 quand il enregistra l’album « Youthman Vibration » pour le légendaire producteur Prince Jammy à l’âge de 17 ans. Cet album ne fut pas commercialisé en Jamaïque et apparu sur le label Starlight basé à Londres, Royaume-Uni. Il enregistra aussi un album obscur sous son propre nom Noel Phillips.
Du fait d’une forte popularité en tant que chanteur Dancehall, Echo commença à enregistrer pour beaucoup d’autres producteurs et réalisa son premier hit jamaïcain (single 7’’) avec le morceau « Love Problems » produit par Joe Gibbs. Il enchaîna sur un autre hit, « Farmer Man » pour le label de Henry « Junjo » Lawes, Volcano Records.
En 1985, Echo Minott devint finalement une star internationale de Reggae avec l’énorme tube « Lazy Body », sorti sur le label Black Scorpio. Cette chanson fut numéro 1 reggae dans le monde entier et déboucha sur un album complet regroupant les différentes versions. Cette production est suivie par l’album « Rock and Calypso » pour le producteur Harry J, contenant les tubes « Lazy Body », «Rock and Calypso » et le puisant « Uncle Sam Country », qui raconte ses exploits lors de son séjour aux
Etats-Unis.
La popularité de Echo Minott s’est accrue lorsqu’il créa en 1986 ‘What the Hell the Police Can Do », sur le label Jammy’s, une référence à la réticence des forces de sécurité. Ce morceau fut de nouveau un hit atteignant le sommet des Jamaican Charts pendant trois mois consécutifs. Ce morceau fut précurseur, étant le premier à utiliser le rythme raggamuffin du Dancehall actuel et fut un morceau extrêmement controversé qui inspira de nombreuses versions tel que le hit « Babylon Boops » par Lovindeer.