C’est promis, au terme de la lecture de ces lignes, vous saurez pourquoi cet Eddy‐là s’appelle Eddy(la)gooyatsch. Et vous saurez même prononcer son nom. Mais il y a mieux à savoir. Le nouvel
album du chanteur s’appelle "Chaud". Un paradoxe pour un gars né en Lorraine. En fait, le Nancéien fait tout pour nous réchauffer avec sa pop d’intérieur ; Déjà en écrivant des chansons dans un français bien tempéré. Ensuite en s’entourant d’instruments aux couleurs parfois tropicales (ukulélé, instrument qu’il collectionne, percussions latines…). Enfin en instaurant seul sur scène, accompagné d’un contrebassiste, ou autrement, un climat chaleureux à chaque prestation. Constat confirmé par le public des Francofolies de la Rochelle et même celui du printemps de Bourges où Eddy(la)gooyatsh a fièrement représenté sa région la même année. La scène est d’ailleurs l’un des points forts du chanteur, qui a, à son actif, plus d’une centaine de concerts. Finaliste du tremplin Chorus des Hauts de Seine et vainqueur du festival Génération Réservoir en 2007, ce fan des Beatles et de JP Nataf revient avec son album le plus abouti. "Chaud" devrait redonner le sourire à tous ceux qui sont refroidis par une scène française tristounette, notamment grâce au titre "Le vélo", un single brûlant
comme une route de France au mois de juillet. Et ce n’est pas Richard Virenque (en guest star dans le clip) qui dira le contraire ! Quand à l’explication de son nom de scène (prononcez « la‐gou‐yatch »), promise en début de texte, finalement… on s’en fout, non ?