La dualité entre le calme et le brutal que définit paradoxalement le terme japonais « heiki » se retrouve jusque dans leurs compositions, toujours stigmatisées d’un double visage musical, l’un aérien, l’autre noisy, instrumental ou agrémenté de voix, où cohabitent machines et humains, vibrations électroniques et dynamique rock.
C’est en 2007 que débute l’aventure, en projet solo, celui d’Anthony Herbin qui aspire à fouler plusieurs chemins, de ceux de Bryan Eno à ceux de My bloody Valentine en passant par toutes les traverses ouvertes par des groupes actuels tels que Archive, Radiohead, Sigur Ros, Mogwai ou Amusement Parks on Fire.
Rejoint peu après par son ami Clément Cohé à la basse, le projet prend alors allure de groupe et grandit en s’entourant de nombreuses personnes avec qui ils partageront leur univers. Parmi elles, Anthony Belguise, jeune producteur parisien, avec qui ils enregistreront leurs premier EP « synesthesia » (sortie prévue début 2010) ou encore Gregory Peres à la batterie, qui les accompagnera sur scène.
Le duo, souvent trio sur scène en formation rock/électro, collabore avec un collectif-label local « Watsü Sound » et un netlabel luxembourgeois « Schnurstrax Records ».
Un projet est une histoire qui se raconte au futur. Enfanté du rock et baignant dans les mouvances actuelles, heiki se veut en constante évolution, préservant son idée originelle ; celle de transmettre une émotion à travers une musique visuelle aux accents multiples.