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La Fanfare P4

Les P4, c’est avant tout un melting de potes. Les musiciens de la fanfare ont suivi des formations éclectiques, étant autant issus de parcours conventionnels (Conservatoires de Toulouse et Bordeaux, écoles de musiques actuelles comme Music'Halle à Toulouse) que d'apprentissages en autodidacte. Plusieurs membres de la fanfare sont allés se nourrir d'influences en Bulgarie, Grèce, Roumanie, Turquie, Maroc, Egypte et en Inde.
La danseuse, véritable lien scénique entre les musiciens et le spectateur, s'est formée au style oriental (Sharqi) et classique indien (kathak).
Actifs dans diverses formations telles que :Ti Rom, Pipototal, Curcuma, Maria Dolores, Kocka Neba, Pulcinella, La marmaille, Aldona... et forts d'expériences multidisciplinaires (cirque, danse, théâtre) ils se sont trouvés tous autour d'une même envie de faire une musique vivante, populaire et improvisée. Et ne se lâchent plus.
La Fanfare P4 a vu le jour en 2006. Penchées sur son berceau, les bonnes fées du delirium tremens l’ont vite expédiée aux six coins de l’Hexagone. Les trublions se sont donnés en spectacle un peu partout, toujours en uniforme, se produisant dans plus de 45 concerts en 2008 et apportant un grain de folie à plusieurs festivals : Jazz a Luz, Drom Festival (Nîmes), Festival Théâtres Nomades (Bruxelles), les Noctibules (Annecy), "La maison folie de Moulins" à Lille, le Délirium Tsigane à Avignon, festival Garonnashow, ou le Festival de Ramonville.
Quand ils ne prennent pas la route ou le rail, les musiciens du P4 ont leurs QG en terre toulousaine : Le Mandala, la Mounède et tout ce que la ville rose compte de bars. Qu’importe la taille du public, pourvu qu’ils distillent l’ivresse musicale, métissée et colorée. Sur fond d'harmonies des Balkans, la formation P4 inclut naturellement des éléments de funk, de jazz, de rock dans un répertoire traditionnel modernisé.
Et ce que la fanfare de doux dingues aiment par-dessus tout, c’est de se frotter à aussi fou qu’elle. Nulle surprise, donc, qu’elle se tourne parfois vers le chapiteau, lors de spectacles avec des circassiens ou en lien avec le cirque : festival "Boudu la jongle", la fête du Lido, le cabaret "Toulouse casse des briques", festival "L'été de Vaour", festival « Circa » à Auch.
« Qu’importe le givre, que tonnent les cuivres » dit un proverbe de leur invention. Qu’il vente ou qu’il neige, les P4 adorent jouer en extérieur et inviter les passants à ce joindre au cercle qui se forme autour d’eux, comme ils l’ont montré à l'occasion du premier Barathon Toulousain qu’elle a organisé, lors de la Festa Europa Toulouse 2013, la foire Biocybèle, le festival "A fleur de Peau", ou Lille Plage.