Née dans les cordes du oud, cette musique emprunte aux multiples traditions de cet instrument, en se défiant, comme lui, des postes de douane. Elle aime rebondir d’une phrase de luth baroque à un motif hypnotique de oud, passer d’un «taqsim» méditatif à une danse de fête. Elle invite les percussions, la contrebasse et les flûtes de musiciens qui aiment la croisée des chemins. Cette musique, improvisée sur les passions et les compositions de Lionel Romieu, contribue à faire le jazz de la Méditerranée et des Balkans, dans un doux enchevêtrement de civilisations.