Frédéric Pellerin - Voix, guitares
René de Montigny - Saxophone
Marie-Anne Arsenault - Basse, voix
Ben Bergeron - Claviers
Nicholas Fizzano - Batterie
Madcaps vient de lancer en avril 2011 son quatrième album, Juice, qui se veut aussi réjouissant qu’énergique! «Il y a tellement de choses tristes dans le monde, nous ne voulons pas en rajouter une couche avec notre musique», déclare le chanteur, guitariste et fondateur des Madcaps Frédéric Pellerin, à propos du quatrième album du groupe, lancé sur l’étiquette Voxtone Records et distribué sous licence par Universal Music. «Oui, nous parlons de dilemmes existentiels dans nos chansons et, oui, parfois ça peut être lourd; mais nous le faisons souvent avec humour, car nous voulons véhiculer une énergie positive à travers notre musique.»
Les morceaux qui composent Juice, les plus originaux des Madcaps à ce jour, ont été littéralement magnifiées grâce au travail exceptionnel de Simon Wilcox (Beast) aux textes, d’Alex Fallu (Pawa Up First) à la prise de son, du réputé Glen Robinson (Grimskunk, Tea Party, Voivod) au mixage, ainsi que de Brian Gardner (Eminem, No Doubt, Red Hot Chili Peppers) au mastering.
«Ces nouveaux morceaux ont été créées à partir de jams qu’on a enregistrés il y a un an et demi», explique Pellerin à propos du processus qui a mené à la création de Juice. «On a réécouté les bandes un an plus tard et on s’est rendu compte qu’elles était trop intéressantes pour les laisser comme ça, qu’on devait absolument en faire de vraies chansons. Alors on s’est mis patiemment au travail, pour trouver le bon son, les bons arrangements, expérimentant sans relâche pour aller plus loin que jamais dans les nuances et les textures». Inspirés, les Madcaps ont mis tout leur savoir et leur expérience à profit afin de polir les diamants bruts contenus dans ces jams... Et si leur impressionnante feuille de route (10 tournées canadiennes depuis 12 ans, plus de 500 spectacles, une percée européenne, des bijoux de vidéoclips pour No Way Out et What Goes on, ainsi que de performances télé enlevantes) leur a appris quelque chose, c’est que le succès ne vient pas tout seul : il faut travailler, travailler et encore travailler.
Frédéric Pellerin est le seul membre restant du trio initial des Madcaps, formé en 1997. Depuis, René De Montigny (saxophone, 2002), Marie-Anne Arsenault (basse, 2005) et Jonathan Gagné (batterie, 2007) se sont joints à lui. Ensemble, partageant la même vision, ils continuent d’incarner passionnément la folie et le son si caractéristique des Madcaps, avec ses accents funk/soul-rock (qui est devenu leur marque de commerce au fil des ans). «C’est vrai qu’au tout début, notre musique se partageait entre nos influences de Sly Stone, de Hendrix et des Red Hot Chili Peppers; mais on ne pourrait plus dire exactement la même chose aujourd’hui», affirme Pellerin. «Bien sûr, nous continuons de mélanger au rock du soul et du funk, mais nous sommes en perpétuelle évolution. Il y a trop de groupes aujourd’hui qui font du surplace, qui basent leur musique sur des rythmes binaires, simplistes; nous ne suivons pas ces modes et sommes encore inspirés par les grands de la musique. Et surtout, on ne fait jamais de compromis : si nous voulons créer un titre de sept minutes avec plusieurs variations ou modulations, nous ne nous gênons pas; de même, si on veut faire une bonne chanson rock de trois minutes qui se fredonne après une seule écoute, on ne se gêne pas plus.» .
Sur scène, le rock nourri au funk des Madcaps est toujours à la hauteur, grâce notamment à l’apport des cuivres. Or, on retrouve la quintessence de cette énergie sur Juice, comme l’explique Pellerin : «Des éléments funk alimentés par des guitares agressives et des lignes mélodiques chantées par un baryton, on ne voit ça que très rarement dans le rock. Cet amalgame favorise une gamme rythmique plus riche – dont on peut d’ailleurs sentir toute l’étendue sur Juice. Et quand en plus on ajoute un saxophone et les autres cuivres, on se ramasse avec un spectacle comme les Madcaps les aime : ça déménage!»