Avec un nom à coucher dehors ou à dormir debout, c’est un appel à la rêve générale que lance Miva Boïka…
On ne sait quelle onirie du sort a réuni ces 6 musiciens curieux, foutraques, irrévérencieux et bambocheurs à promener leur misanthropie loufdingue au gré de leurs envies, se baladant du punk au tango, du jazz au classique, du rock à la chanson.
Miva Boïka poursuit le Jabberwock avec les Monty Python, chasse le Snarck aux côtés de Lewis Caroll et mange de la licorne pour oublier que c’est pas les vacances, qu’il faut se lever pour aller au turbin, et qu’il y a des présidents partout.
Parce qu’il faut se vacciner contre le quotidien, s’immuniser contre la bienséance, Miva Boïka propose sa médecine marabouteuse, son alternative à la réalité, son rêve-holter ludique et généreux où l’on croise des vendeurs de joie, des machines à fabriquer des bébés, des demoiselles qui tombent des toits ; et où il est conseillé de mettre sa tenue de gala pour aller danser au bal des baleines…
Après un premier maxi remarqué en 2008 enregistré grâce à l’aide « Paris jeunes talents » (diffusé sur France Inter, Radio libertaire, etc…), et une centaine de dates (du Zèbre à la Belleviloise, en passant par le Divan du Monde ou le cabaret sauvage…), Miva Boïka enregistre son premier album en 2011 avec Alexis Campet (PPFC). Parallèlement, il est présent sur deux compilations (Polaroïd rock et le son du métro) avec deux titres inédits et multiplie les collaborations (Fred Montabord, Sylvie Granotier…).