Après la sortie du Creature Funk en 2003 voici CREATURE SHOCK RADIO tout frais sorti du studio en licence chez Vicious Circle. La prochaine étape ?" ajoute Frogga, la grenouille la plus ancienne de l'équipe mais c'est "We Back" ! De retour d'où ? Mais de la route que les PuppetMastaz avaient empruntée pour aller jouer devant des milliers d'humains toutes ces dernières années. De retour de cette incroyable aventure que fut la création de leur nouvel album \ ce dernier qui en provenance directe de la planète Puppet ("The Golden Center" comme les Mastaz l'appellent) va percuter nos oreilles et yeux, tels que, dans le plus absolu des capharnaüm puppetien, seuls Muppets et feebles réunis furent jamais en mesure de produire. Et voilà ce que cela donne : We back : une petite pépite très classe qui nous ramène les PuppetMastaz après une tournée de trois années, passée à rapper, à ré-arranger, à crapahuter dans les méandres marécageux d'une humeur toute puppetienne, taxée d'une apathie rappeuse.
En d'autres mots : le monde n'a pas eu raison de nous la première fois, alors pourquoi maintenant ? Bigger the better : Ce vieil adage se révèle être une vérité établie dans bien des cas. Pourquoi tuer 10 grenouilles (juste pour que leurs pattes finissent en petits fours), alors que l'on pourrait nourrir une seule famille pendant un mois avec un boeuf ? Hélas ! C'est la condition actuelle du hip hop qui pousse les PuppetMastaz à intervenir de façon divine. Je veux dire par là que l'argent ne fait pas tout, n'est-ce pas ? Et encore, nous ne sommes pas américains - Plus on est aveugle et plus on est Bling? Midi Mighty Moe : Que seraient les PuppetMastaz sans ce mystérieux mysticisme qu'ils ont si négligement, mais si amoureusement préservé ? La question omniprésente est la suivante : "Quelle est la mission ?" Alors, quelle est-elle ? Et qui sait ce que l'on doit attendre de ce groupe déjanté. Break a Bottle : Traîner dans les marais de façon journalière reviendrait à vivre au bord du suicide mental, tout en s'octroyant la joie de fabriquer, créer ou faire ce que tout bon puppet se doit de faire au sein des studios du Creature Shock Radio.
Mais dans ce monde d'humanoïds géants, lorsque les filles n'arrivent même pas à nous faire oublier notre petite taille, il ne nous reste plus qu'une chose à faire... Jukebox : Bien que rare, il arrive quelquefois que les puppets veuillent comme les hommes se retrouver devant un Jukebox, glisser une pièce dans la fente et choisir un air pour passer une soirée romantique. Alors qu'un puppet, même les bras levés, n'atteint pas les cuisses d'une humaine, Turbid the Toad et The Wizard ne peuvent se résoudre à laisser tomber leur maîtresse à talons hauts. Humanoid radio FM !!! Martian Juice : Allez, soyons honnêtes, les puppets ressemblent bien plus à des extra-terrestres qu'à des humains. De plus, depuis que le plan "Georgie Boy" a été réduit à néant, Yoda fait maintenant parti de l'équipe. Faut croire qu'un jus de martien est vachement meilleur qu'un Pepsi, car même Snuggles certifie que ce brevage est "Méga Chaud". Do the Swamp : Ah la perle ! un classique du beat Rosseti : tout à la fois obsène, mélancolique et cool !
C'est comme ça qu'on entend faire de la musique au B.O.G ! Un hommage à nos origines, là où tout commença, avec pour protagonistes, les pionniers du début : Frogga, Mr. Maloke, Snuggles et the Hiphopnotist. Une rareté ! Puppetmad : Suis-je fou ou pas ? C'est la question que se pose journalièrement un Puppet, juste pour s'entraîner à l'art du compromis qui rend notre musique si agréable. Ca c'est de la bonne propagande vintage de Puppet avec en prime une équipée qui peut facilement rivaliser avec la population entière de Fraggle Rock ! Spitwalk : crache, marche, dance, mâche du Chewin gum ou trouve le tempo : voilà à quoi carbure Wizard. Exemple parfait de l'effet produit par les PuppetMastaz lorsque ceux-ci donnent toutes leurs tripes et vomissent leurs âmes sur scène. Un boeuf classique avec aucune autre intention que de recréer l'ambiance braillarde de l'album Loonieverse ! Pourquoi ? Mais tout simplement pour s'éclater la tête.
Feel Bad? : Autre classique du Beat Prosseti, par Duci cette fois. Ce morceau illustre ce que chaque créature sait déjà si bien. Alors, relax car vous savez bien que tout le monde peut déprimer à un moment ou un autre. Faites gaffe, ce morceau décolle après 2 minutes 45. Alors faites patientez vos esprits torturés et faites-vous du bien en écoutant feelbad. L'amour est un drôle de médicament. J.R. Blenda : Evoquons de nouveau le côté mystico-nébuleux du groupe, mais cette fois du bon côté, en opposition à Midi Mighty. Pourtant les deux ne font qu'un \ impossible d'avoir Meedie Mighty sans J.R ! Mr. Blenda est un personnage qui suinte de l'émeraude par tous les pores, et vu son obsession, il brillerait presque plus que tous les joyaux du Prince Charles et l'énorme saphire de Bombay réunis. Pretending Early Morning : Vous savez ce que c'est que d'arriver à une fête vers 22h. Les hipsters ne débarquent pas avant 1h du mat, alors que faire sinon fumer et boire ? En fait, s'imaginer que c'est déjà le petit matin peut le faire \ et c'est ce que font Turbid et Ducci, plutôt pas mal d'ailleurs, avec pleins de m'amzelles grenouilles autour, vous pensez bien. Essayez, ça vaut le coup !
Mastaplan : Morceau fantôme, titre original de l'album et petite surprise disco garagesque. Ce morceau change de registre lorsque Soom T met les pieds dans le plat et dispense sa sagesse humaniste au sein des mastaz, faisant plus du P-funk que du F-punk pour changer. Supervisé par George Clinton et Jim Henson en personnes. Voilà à quoi le Creature Shock Radio se résume. L'épicentre même du tremblement qui a secoué la scène underground du monde entier avec des titres comme "Pet sound", "Zoology" and "Humans Get All The Credit" est de nouveau visible sur le sismographe, prêt à émettre sur les ondes. Mais est-on si sûr que les "humains récupèrent tout le mérite" ?
Les gens se mélangent rarement aux puppets. A peine ont-ils la permission de faire un bout de chemin avec cette clique radicale de grenouilles, chiens, lapins et des quelques autres qui veulent bien donner un coup de main. En partant du principe que l'essence même des PuppetMastaz est de continuer à brailler tout en se foutant royalement de la machine humaine qui a engendré vanité et honte - et à prendre, en plus, les singes pour bouc émissaires - vous pouvez aisément imaginer que le vivier de compagnons potentiels se fait maigre. Néanmoins, aussi incroyable que cela puisse paraître, nous avons été les témoins d'implications pour le moins singe-esque dans la petite entreprise des PuppetMastaz : "Ils nous ont tout simplement suppliés de les laisser nous aider" affirme Mr. Maloke. "Et il suffit qu'un humain supplie d'aider un puppet, pour que notre considération, rien que cela, lui soit offerte", ajoute Frogga. Snuggles le lapin, Wizard le lézard (en fait un lapin), Panic le cochon et le reste du groupe, se sont ainsi retrouvés très rapidement secondé par la fine fleur Berlinoise.
À la base engagés comme simples accompagnateurs, on leur doit en fait beaucoup plus que cela en terme d'arrangements et pour la présence de leurs mentors. Seront cités Paul PM, Patric C, Ad Hawk, Bomb 20, Notro, Max Turner, Gonzo (pas le muppet), Mocky et Blake Worrell, qui ont depuis toujours plus ou moins été impliqués dans le projet. Ou plutôt devrions nous dire Objet ! Objectif ? L'objectif étant de faire des émules, de répandre la bonne parole des puppets. Le 2 devient le 1, l'humain une grenouille, le soleil la lune, ainsi de suite, et ainsi de suite... Cappiche ? Alors, c'est qui la marionnette maintenant, vous ou eux ? Mais bon sang, guettez les prochaines dates, et vous les verrez marquer leur territoire à l'aide de méga ondes radio portant le sceau de leur programme 2005. Choc des espèces, on t'attend !!!