Tetard est une roche française avec des beaux échos Anglo-saxons et des dispositions audacieuses et rusées. Chaque chanson raconte une histoire, charmante et pleine de sensibilité et dans laquelle personne ne peut rester insensibles.
Les chansons folkloriques "de 12 Pures Chansons", le premier album de David Tétard, avaient reçu des résultats inespérés pour un électron libre autoproduit. Avec le dernier album "Mes Dix Doigts" et dorénavant leader d'un vrai groupe, TETARD plonge dans le grand bain. Nous pouvons même penser qu'il a fait quelques croisements de la manche et de l'océan atlantique. Avec le joueur de basse de TARMAC et le batteur de VEGOMATIC, TETARD renouvelle le genre, loin du résultat oedipian de NOIR DESIR.
S'il est vrai que l'artiste cultivait toujours son goût pour le songwriting, cette fois nous évoquerions plus Elliot Smith ou Ben Kweller que Jonathan Richman et Bob Dylan. Sa musique est plus électrique avec des dispositions toujours audacieuses et rusées. Quant à ses textes, ils continuent à examiner avec la lucidité "l'univers infiniment moyen d'une vie très commune" avec des mélodies parfois nerveuses, parfois rêveuses. Cette roche Anglo-saxone faite en France balaie le spectre des sentiments et les énergies qui vont avec cela.
Tétard marqué chaque fois, y compris sur la scène, où le public vient pour applaudir ce qu'ils font de leurs Dix Doigts. "Faudra faire avec", le troisième album de TETARD a été réalisé avec la complicité de Robin et Gaëtan de Louise Attaque et avec Franck Redlich dans des leviers. A la première écoute, nous identifions la scène excédée, l'efficacité éternelle des textes de David Têtard, chaque fois couverts dans un cas personnalisé. Chaque chanson raconte une histoire, charmante, pleine de sensibilité et dans laquelle vous ne pouvez pas rester insensibles.
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