Né en 1972 à Paris, je suis tout de suite plongé dans l’art par mon père, architecte de formation, mais aussi sculpteur et peintre à ses heures perdues.
Dès tout petit, je passe mon temps à dessiner en écoutant de la musique, mais deux passions naissantes.
Puis, un jour, mes parents m’emmènent voir Michel Jonaz en concert. Je ne me souviens plus si Jonaz a chanté mais une chose est sûre, son batteur a frappé ses peaux et surtout mes tripes. Dès lors, toutes mes rentrées d’argent vont servir à constituer ma batterie, élément par élément. La patience était de mise mais la persévérance mon alliée.
Dès que mon embryon de batteire me permet d’enchaîner plus de trois sons différents, j’intègre une école de musique pour me professionaliser.
Très vite, je réalise que je suis totalement imperméable à tout ce qui est solfège ou théorie, j’ai uniquement envie de jouer, c’est comme ça que je veux apprendre. Je quitte l’école et réponds à des annonces de groupes en mal de batteur, si bien que je me retrouve à jouer dans quatre formations de style complètement différents. J’enchaine alors les heures de répétition, seul ou en groupe, les concerts, les heures de studio pour réaliser des maquettes. Je vis batterie, je mange baguette, je bois fût, je dors cymballe, je ronfle grosse caisse…