Kim est né dans l'eau, à Cannes, en 1977. Son prénom est asiatique, mais il ne l est pas. Ses origines sont italiennes, mais il aime parler russe. Il reste muet pendant son enfance, mais est devenu très bavard avec le temps.
Sa famille est musicienne depuis toujours. Son père, Patrick Giani, tient les fûts pour quelques chanteurs, dont Jacques Higelin a la fin des années 70. Son oncle était guitariste d'un groupe punk parisien, Calcinator, qui faisait partie de la scène punk française du début des années 80. Le grand père est accordéoniste de bal , et la mère travaille à radio NRJ. Malgré ça, Kim Stanislas Giani voudrait devenir dessinateur de bandes dessinées.
Mais Robert Smith chante "Lovecats" à la télé, et Kim décide de prendre quelques cours de batterie dans une école de jazz. Tous les jours, il écoute les nouveautés que sa mère ramène de la radio en 45 tours. Il suit la new wave de très près, pourtant c'est du jazz qu il joue, lors des concerts de l école, en big band, derrière les fûts. À 10 ans, Kim fait ses premiers pas sur scène, et ça lui plait. Tant pis pour la bande dessinée, il décide de ne pas traîner et de se consacrer le plus possible a la musique.
Il intègre des groupes de rock en tant que batteur, puis apprends l orgue sur un clavier pour enfants. Il entre au lycée en section musique, y apprends l histoire de la musique, l harmonie, le solfège, la théorie et l'analyse musicale. A 14 ans , Kim passe à la radio pour la première fois avec une pièce bruitiste pour caddie de supermarché. A 15 ans , il est interviewé dans Magic, une revue nationale de pop , à propos de ses chansons. Il s est mis à la guitare , à la flûte, au magnétophone 4 pistes, et chante en anglais. Il choisit alors son prénom comme nom de scène et enregistre son premier 45 tours à l age de 16 ans pour un label marseillais et part faire des concerts solo dans toute la France.
Il enregistre ensuite son premier album qui sort sur un label parisien. Il y joue d'une vingtaine d'instruments. La presse le remarque. S'en suit une longue période pendant laquelle Kim sort beaucoup d'albums sur divers labels. Il est seul, mais ses facettes musicales sont multiples. En 2000, avec l'album "The Hard Rock" (Spirit / Wagram), il annonce le retour du garage rock en France. Mais un peu trop tôt, peut être. L'album est un bide énorme. Pourtant , c est à ce moment-là que Kim arrête toute activité extra musicale et devient musicien professionnel.
En 2004, il enregistre une de ses chansons avec Herman Dune en backing band, pour son "album posthume sorti de son vivant" :"Kim is dead". Puis il ouvre parfois pour Dionysos lors de leur tournée 2005/2006.Ce qui l'amène à jouer à l'Olympia et au Zenith de Paris.
En 2007, Kim décide, pour ses trente ans, d'enregistrer l'album qu'il rêve de réaliser depuis son enfance: quelque chose d'asiatique, aquatique, et anglophone. Ce sera "DON LEE DOO". Seul derrière la batterie, la guitare, les basses, claviers et chants, Kim finit par sonner newwave/r'n'b/rock/chinois. Il remet au goût du jour deux instruments un peu oubliés (l'Omnichord et le Fairlight), chante de plein de manières différentes, joue de la batterie comme un robot, et du piano comme un Indonésien.La rencontre avec le label Vicious Circle concrétise le projet : " DON LEE DOO" nouveau et 17e album de KIM. De loin son meilleur.Un concept album ésotérique à propos d'une nouvelle planète à construire uniquement à base d'eau.
Encore cette histoire de flotte.
À suivre.
