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BA CISSOKO, le nouvel album "NIMISSA" sortira le 23 Janvier 2012 !

BA CISSOKO

(Mandingo groove)

Musicien et chanteur marseillais, Ba Cissoko est né à Koundara à 600 km de Conakry (Guinée). Dans le grand écart de sa vie, un pied ici, un autre là-bas, il signe un quatrième album enregistré et mixé par le producteur Philippe Eidel (Khaled, Gypsy Kings…). Rencontre importante, le marabout des studios offre un prolongement aux intentions du maître de la kora, à ses humeurs et à son regard sur le monde.
Autour de Ba, on retrouve ses musiciens compères de toujours, ses jeunes cousins, Sekou Kouyaté à la kora et Kourou Kouyaté à la basse et de plus fraîche date, le guitariste Abdoulaye Kouyaté et le percussionniste et batteur d’Artagnan. Nouveautés, Laurent Rigaud dit Samba et ses percussions et l’Ava Saty Marching Band, une petite section de cuivres viennent escorter le band. Ensemble, ils tissent une trame serrée aux fibres élastiques à même de propulser à nouveau le combo sur les scènes du monde entier.

Sur Nimissa (Les Regrets), la chanson-titre de cet album, le groupe tel un boa constructor, fait corps avec sa proie, enroulant un groove funky autour des sons longs des cuivres. Une proie que Ba connaît bien. En 2006, ce fils de griot élevé dans la tradition mandingue, s’était déjà aventuré - en duo à l’époque avec le trompettiste Gilles Poizat - sur des chemins de traverse entre musique d’Afrique de l’Ouest, jazz, funk et reggae. Sous Tamalalou, le groupe qui avait vu le jour à l’époque, l’idée de transgression, de modernité pointait déjà le bout de son nez.

Là, avec la complicité de Philippe Eidel, elle avance le visage, le tronc puis les membres. Accouchement réussi ! Sur ces 11 plages soufflent un vent de liberté salutaire en réponse au nécessaire désir d’affranchissement du chanteur. Ici, les musiques mandingues viennent taquiner dans un continuum naturel et auto-régénrérant, salsa, rumba, funk, jazz, rhythm’n’blues et même scat, sans affadir les riches mélodies aux harmonies flamboyantes de cette culture millénaire. Alors grand écart ou pont entre des mondes qui, au final, ont en commun l’Humain (quelque soit son degré de dépigmentation), ses tourments et ses joies ?