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Cheap Satanism Records

Cheap Satanism Records est né d’une blague et celle-ci en entraînant d’autres, voilà qu’un label monté sur mesure autour d’une personnalité et de son (ses) groupe(s) devient une plateforme de jeu fertile bien décidée à s’imposer, par la force et la ruse si nécessaire.

Au début, il s’agissait juste d’aider à faire connaître le travail de Dominique Van Cappellen-Waldock, grande prêtresse bruxello-anglaise également connue comme étant la “PJ Harvey d’Anderlecht”. Keiki est l’un de ses groupes les plus porteurs et aussi les plus proche de l’idée de la démonologie à deux sous puisque pratiquant ce qu’ils appellent de la pop satanique. Un groupe au succès trop confidentiel et Cheap Satanism Records entend bien sacrifier quelques boucs et acter de son sang une série de pactes faustiens pour que cela change.

Une signature en entraînant d’autres, le duo canadien Trike a dans la foulée rejoint le label. Eux, ils disent faire de la new wave mâtinée de chansons hollandaises. Il s’agit plutôt de synth-pop enlevée et théâtrale, aux accents absurdes, poétiques, urbains et parfois provocateurs. Pas grand-chose de satanique là-dedans mais des idées partagées avec Cheap Satanism Records en ce qui concerne l’amour d’un certain esprit. B, Z, voire carrément Grand-Guignol. D’où cette utilisation de l’adjectif “Cheap”, pour ceux qui n’auraient pas compris.

Mégalomane comme un démon de vieux sérial des années 30, le label ne s’entend pas s’arrêter à la gestion de carrière de quelques groupes amis. Cheap Satanism Records n’est pas qu’un label de musique au sens classique du terme, il s’agit aussi d’une étiquette. Une marque sous laquelle bien des choses peuvent se retrouver (concerts, soirées, magazines, festivals, expositions…). Bref, avant de tout faire sauter en décembre 2012 (fin du monde aztèque), il va s’en passer, des choses, sous cette bannière. Au moins 666 projets !

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