Constitué en 99 par deux des membres créateurs du label stéphanois Bangarang, ce duo évolue dans un style emo-dub-ambient qui lui est désormais propre, affûté au fil de ses différentes créations et prestations scéniques.
Un maximum de collaborations artistiques ont déjà été effectuées, avec quelques-uns des principaux activistes de la scène dub internationale : Zion Train, Alpha & Omega, Scorn, ou Spectre pour ne citer qu’eux, mais aussi Hammerbass, Expressillon, ou Jarring Effect, pour ne pas oublier la jeune scène française au sein de laquelle Brain Damage tient une place de plus en plus importante, bien que fortement démarquée. Parallèlement aux sorties d’un premier maxi 5 titres et du premier album « Always greener (on the other side) », dont une partie a été effectuée à Londres au fameux « Conscious sounds studio », on retrouve certaines de leurs productions sur pas moins de 18 compilations en France, mais aussi à l’étranger via des collaborations avec des labels comme Wordsound (usa), Dubhead (uk), ou encore Tanty rds (uk).
Fin 2003, de nouvelles rencontres avec le vocaliste londonien Learoy Green et le dj-poet-performer new yorkais Black Sifichi, aboutissent à la création d’un nouvel album : « Ashes to ashes/Dub to dub », pour entériner définitivement cette façon émotionnelle et si particulière qu’a Brain Damage de produire un dub désormais unique. À noter que tout paraît opposer le coté ambiant et « cérébral » des expérimentations studio à la scène, où les sensations redeviennent physiques, les fréquences infra-basses sont presque palpables, et le combat contre la rigueur des machines utilisées est sans merci…