« Mardjane est une faiseuse de rêves, de ces rêves qui surgissent et que votre imaginaire nourrit, développe jusqu’au paroxysme…
Ils disparaissent soudain en laissant des traces subtiles, comme ces bulles de savon éclatant au soleil.
Sa musique, simple et entêtante nous emporte dans un ailleurs, dans son univers.
Le violoncelle fait écho à sa voix, les percussions s’accordent à sa pulsation intérieure et les machines finissent de définir les contours de sa poétique ; elles révèlent ses mots, les mots de Mardjane, ceux de l’intime mais aussi ceux d’une parole plus « politique » ; des mots qui tissent des histoires, à chaque fois différentes, surprenantes, sur le fil de sa voix.
Dans ses yeux, il y a le mystère de ses origines ; dans sa musique, le voyage dans nos fictions intérieures.
(Catherine Catella)
Issue d’une famille de musiciens d’origine iranienne dont le nom véhicule la musique savante persane, mais aussi plus largement méditerranéenne, Mardjane sort des sentiers attendus.
Forte des influences qui l’ont bercée mais aussi imprégnée des musiques plus « actuelles », elle chante en français des textes qu’elle écrit avec ses mots ; ses chansons voyagent entre rêveries, quotidien et envolées surréalistes…
Avec le soutien du Conseil Régional PACA qui lui attribue en 2012 une aide à la création, Mardjane sort son premier Opus « La ville et le vent… ».
Elle y dévoile, au travers de ses chansons, un univers multiformes, qui ne ressemble qu’à elle, presque indéfinissable, à la fois poétique, urbain, imprévu...
Bijan Chemirani, son frère (Trio Chemirani, Sting, Oneira, Titi Robin…), signe les arrangements.
Sur scène, entourée d’un violoncelliste, Guillaume Saurel ; d’un percussionniste, Thomas Bourgeois et de Jeremy Perrouin aux machines, les sonorités sont tantôt tendues, tantôt empreintes de rondeurs généreuses et féminines. La voix de Mardjane, riche des cultures d’ici et d’ailleurs, d’hier et d’aujourd’hui, qu’on avait déjà pu apprécier à diverses reprises, donne ici toute sa dimension et son éclat.
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