Cet artiste rouennais a toutes les chances de se faire une belle place aux côtés des Bénabar et Delerm. Les "professionnels de la profession" le suivent de près et l'ont déjà récompensé en 1997 du prix SACD de l'auteur-compositeur-interprète de l'année, et en 2004 du Prix spécial du Jury et du Prix de l'Oracle aux 15èmes Rencontres de la Chanson Française à Cébazat. On salue en lui l'élégance légère des poètes et le regard ironique, l'humour incisif, la tendresse en demi-teinte qui illuminent ses chansons. On loue la délicatesse de ses mélodies, parfois simplement jouées au piano, ses ballades nostalgiques et le charme swinguant de son premier album "Le Pianiste du Transatlantique".
Car Vermeulen ne saurait renier ses premières émotions musicales, pour le jazz et le Golden Gate Quartet notamment (qui le gratifia d'une dédicace sur son cahier d'écolier), et les bonnes fées qui se penchèrent sur son berceau : le batteur Christian Garros et le pianiste Philippe Carment. Relevant son humanisme chaleureux d'un soupçon de dérision, il croque de délicieux portraits des héros ordinaires et des petits riens de notre quotidien, et fête avec gourmandise l'amitié, l'amour, les enfants et la splendeur féminine...